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45KG EN DEUX ANS ET DEMI !

(ET SANS CHIRURGIE)

- par Jane  -

J’ai perdu 45kg, sans passer par la case chirurgie, en deux ans et demi.

 

J’ai une version courte - et je vais commencer par là pour celles et ceux qui n’ont pas envie de tout lire- et une longue.

Mais juste un truc, avant d’aller plus loin: ceci n’est pas une pub. J’existe pour de bon et je ne suis pas un robot.

 

Alors voilà, je fais 1,53m et j’approchais le quintal, comme dit Audrey Rosset-Millet. Je me sentais de plus en plus mal dans ma peau et je ne m’aimais pas, mais je ne me rendais pas vraiment compte que je sombrais dans l’obésité. Pas envie de monter sur la balance… Alors je faisais dans l’autodérision et je parlais volontiers de mon corps de lune, blanc et rond. Je portais du noir, des tuniques amples et des leggings, ou des robes trapèze en 50/52.

 

Nous étions en juin 2016. Après une prise de sang, mon médecin m’a mis gentiment les points sur les « i »: mon hémoglobine glyquée flirtait avec le rouge. Diabète. Classique, avec le surpoids. Elle a prononcé un horrible mot : « régime » et je me suis vue au steak/haricots verts à vie .

 

En septembre, j’ai débarqué chez Audrey Rosset-Millet. On a parlé de ce que j’aime manger, moi, la gourmande. Des chips prétendument light, des frites, du taboulé à même la barquette, des pizzas… Avant  qu’elle ne m’explique comment équilibrer mon alimentation.

Pour faire court, j’ai perdu plus ou moins 2 kg/mois -parfois seulement quelques centaines de grammes - en deux ans et demi. Sans passer par la chirurgie. Aujourd’hui, je fais un 36/38 et si on se rencontre un jour, vous aurez sans doute du mal à m’imaginer autrement que comme je suis.

J’ai stabilisé mon diabète, j’ai la langue rose, le poil brillant et je suis au top de ma forme.

A ce stade, si vous avez envie d’en savoir plus et que vous avez un peu de temps devant vous, je vous raconte tout. Ou presque.

Ma plus grande découverte ça été d’apprendre que je ne mangeais pas assez. Je faisais « attention » et j’avais constamment faim. J’ingurgitais des féculents -du sucre-, du fromage -des graisses- et pas assez de protéines. Quant aux légumes, mon tube digestif ne savait même plus ce que c’était et je les digérais mal. Les fruits itou. En l’occurrence, les crumbles aux pommes avaient ma faveur. Après tout, ce sont des fruits ! N’est-ce pas?

Bref, il y avait du boulot.

 

Après mon premier rendez-vous, une fois le frigo vidé et le congélateur débarrassé de tout plat cuisiné, j’allais faire les courses. La perspective ne m’enchantait guère. Je commençais à tout peser et à tout noter (avec les quantités de sucres et de graisses). Ce que je fais toujours, scrupuleusement.

 

Nouveau rendez-vous au bout de deux semaines. J’avais perdu 2,5kg . 

Mais j’avais les crocs en permanence. J’étais à 200g de féculents/jour en plus des 80g de pain du petit-déjeuner. Peu à peu, on a régulé tout ça. Je dis « on », parce que celle que j’appelle désormais « ma coach », ne m’a jamais imposé quoi que ce soit. Et c’est tant mieux, parce que je suis rétive à l’autorité. J’ai toujours eu mon mot à dire et elle n’a jamais prononcé le mot régime .

 

Or donc, mois après mois, elle examinait mes « menus » et commentait, avant que je ne monte sur la balance.

Et moi je repoussais mes limites. J’avais décidé de perdre 10kg au début, sans trop y croire. Puis 15, puis 20…

Tout comme j’avais vidé mon frigo, j’ai commencé à vider mon dressing de tout ce noir. 

J’ai fait de la place pour du blanc, de la couleur. Aujourd’hui, je peux tout me permettre. Mon tout dernier craquage n’a rien à voir avec une platée de frites ou une crème glacée à la menthe et aux pépites de chocolat. Non, c’est un perfecto en cuir orange. Débarrassée de mon statut de grosse, je me suis autoproclamée fashion victim.

 

Mon diabète? Je l’ai stabilisé. Et mes bilans sanguins sont tous nickel.

Et il y a truc dont je n’ai pas parlé dans la version courte, c’est mon arthrose. Je bouffais littéralement dans les 6g d’antalgiques divers et variés par jour. J’avais mal partout et je m’étais mis des alertes sur mon portable pour la prise de médocs, histoire de ne pas laisser monter la douleur.

Aujourd’hui, c’est fini. Mes articulations adorent, soulagées qu’elles sont de ces 45kg. Même plus mal. Mon petit corps est en pleine forme.

Je me suis remise à la marche et je fais 900km/an. Ça a l’air énorme, dit comme ça, mais ça ne représente que 5km un jour sur deux. Et je bois beaucoup.

 

Ma petite tête va très bien, elle aussi, débarrassée des vieux complexes amassés après des années de yoyo et de régimes tous plus inutiles -voire dangereux- les uns que les autres. Je fais des selfies, comme tout le monde , alors qu’il n’existe que très peu de photos de moi depuis que j’ai l’âge de dire « non ».

 

J’appartiens au cercle très fermé des happy few, qui mangent comme quatre et ne prennent pas de poids. 

Toujours sans excès, ça va de soi : j’aurai toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Je raffole des sushis, alors je me lâche au moins deux fois par mois. Envie d’un carré de chocolat de temps en temps? Pas de problème, mais je ne vais pas me taper la tablette. Si je bois un verre de vin, je me passe de fruits, pour compenser l’apport de sucre. C’est juste un exemple. J’équilibre. Au jour le jour. J’ai appris.

Au restau ou chez des amis? J’ai pris l’habitude d’évaluer le poids du fromage, des fruits, du pain, du riz, des pâtes et autres pommes de terre. Même des petits pois .

 

En outre, je suis devenue fine gueule et je me régale, sans pour autant passer des heures dans la cuisine .

Tout ça pour dire que je lui dois une fière chandelle, à ma diététicienne. Nous sommes toujours en contact et, de temps à autre, je retourne la voir. Besoin d’un coup de pouce, d’un conseil… Et nous mesurons le chemin parcouru.

Sinon, vous savez quoi? J’ai trouvé ça facile et je me demande encore pourquoi je ne suis pas allée la voir plus tôt .

     - Jane.

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